Grosse chaleur sur le "central".
17h00 est la bonne heure pour débuter la demi-finale. Le court est totalement à l'ombre. Mais cela ne suffira pas à estomper la lourdeur de l'atmosphère. Elle va avoir son rôle dans le déroulement de la partie.
Frédéric commence son match au ralenti face à Ludovic qui a décidé de ralentir le jeu en concluant souvent par des amorties efficaces. Cette tactique attire Frédéric au filet et celui-ci commettra de nombreuses fautes en smash.
Le premier set se dispute en alternant les beaux points et les fautes grossières. Ludovic l'emporte facilement 6/2.
A l'attaque du second set, on prévoit une réaction de Frédéric. Elle se concrétise par un 4/1 en sa faveur, mais Ludovic est toujours vigilent et il va entamer une remontée bien aidé par les fautes directes de son adversaire. Frédéric va s'énerver en commentant plusieurs jets de raquette dans les grillages qui lui vaudront d'être remonté à 5 jeux partout et d'écoper d'une amende de 1500$ permettant à l'organisation de rénover le court pour l'année prochaine.
Ludovic sur sa lancée s'adjuge le jeu suivant pour mener 6/5 face à un Frédéric à la dérive, plus du tout maître de son tennis. Sur son jeu de service très long, il devra sauver quatre balles de match pour finalement embarquer Ludovic dans un jeu décisif. Lors de ces échanges pour tenter de concrétiser ces balles de match, Ludobic montre des signes de fatigue. Et l'on entrevoit que le tie-break va être difficile pour lui.
Avec la perte sept points à deux du jeu décisif, ses espoirs d'atteindre la finale après trois tentatives de suite va s'envoler. Les prédictions malheureusement se réalisent pour lui. La dernière manche va être une agonie. Plus de jus pour Ludovic, pas bien plus pour Frédéric. Mais celui-ci l'emporte devant un Ludovic qui multiplie les amorties inefficaces et souvent ratés, car Frédéric s’attend à ce coup. Ludovic se déplace sans vigueur et subira un 6/0 pour terminer le match au bout de 2h22.
Attention Frédéric, en finale tes nerfs seront mis à rude épreuve face à Philippe Masse, le roi des perturbateurs de jeu.

A la fin d'une journée de travail, le tennis de Pierre n’a pas la même efficacité qu’en milieu de matinée. Les coups qu'il a tenté n’ont pas réussi pas à déborder Philippe et les fautes directes se sont s’accumulés.
Pourtant Pierre, comprenant que sa seule chance de succès se trouvait dans la conquête du filet face aux légendaires relances de son adversaire, remporte la seconde manche.
Nous pouvions alors entrevoir une issue favorable pour Pierre, tant les déplacements de Philippe étaient gênés par son genou défaillant. Mais à force de ténacité, celui-ci va tout de même réussir à se glisser en finale, aidé par les fautes de Pierre retombant dans ses mauvais travers de la première manche, et échouant dans ses tentatives de relancer les balles cotonneuses que lui renvoie son adversaire.
Après deux quarts de finale, Philippe confirme son statut de joueur redoutable à la Renardière.